Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d'Adobe Flash Player.

Obtenir le lecteur Adobe Flash



 
Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
Adresse
05 BP 1203 Abidjan 05
Téléphones
(225) 21 24 09 78
(225) 21 24 10 12
(225) 21 24 16 95
Fax
(225) 21 24 08 83
Site Web
www.ugtci.org
Email
ugtcisg@yahoo.fr
 

CÔTE D’IVOIRE : Les fonctionnaires et les taxis en grève


 

Abidjan - La "grève d’avertissement" de 48 heures des fonctionnaires et salariés ivoiriens, déclenchée hier pour une augmentation des salaires afin de compenser la hausse du prix du carburant, est "largement suivie", selon un bilan partiel obtenu par l’Afp auprès de la centrale à l’origine de la grève.
"La grève a été suivie à plus 90% à Abidjan et à l’intérieur du pays" dans le secteur privé, a affirmé à l’Afp, Daniel Lombo, un des responsables de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci). "Tous les établissements publics du pays ont fonctionné au ralenti", a ajouté M. Lombo, précisant qu’un "service minimum" avait été respecté dans les hôpitaux et les sociétés d’électricité et d’eau.
L’Ugtci, l’une des trois centrales syndicales du pays, qui revendique 80% des 400.000 travailleurs du public et du secteur privé formel, a réclamé un "déblocages des salaires", figés selon elle "depuis plus de 20 ans". Sa dernière grève générale remonte à plus de dix ans. Ce mouvement de grève coïncidait avec une paralysie totale des taxis et minibus d’Abidjan, en grève eux aussi depuis lundi contre la hausse des prix à la pompe. Le prix du carburant en Côte d’Ivoire a augmenté le 7 juillet de 29,2% pour le super et de 44% pour le gazole. Mercredi soir, le gouvernement a dénoncé la grève de l’Ugtci, qui n’a pas respecté, selon un communiqué du ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, le délai légal de six jours pour déposer son préavis. Le gouvernement, qui affirme avoir toujours manifesté sa "disponibilité" envers les syndicats, a invité les salariés "à éviter de se placer en situation irrégulière vis-à-vis des lois et de leurs employeurs", ajoute le communiqué. La centrale Dignité, l’une des deux autres du pays, considérée comme proche du président Laurent Gbagbo, a également critiqué la grève de l’Ugtci, affirmant que le chef de l’Etat s’était engagé à satisfaire plusieurs des revendications syndicales.

 

AFP

 

 
 
©Copyright Site Internet de l'UGTCI- Octobre 2007 -Webmaster